Line-up : Johnny Van Zant (chant), Gary Rossington (guitare), Mike Estes (guitare), Leon Wilkeson (basse), Billy Powell (piano), Owen Hale (percussion, batterie), Ed King (guitare, mandoline).
Chœurs : Dale Krantz-Rossington et Debbie Davis.
Production : Barry Beckett
Endangered Species, huitième album studio du groupe est, pour faire bref, l’album « Unplugged » de Lynyrd Skynyrd, soit un album entièrement acoustique.
Si on est un peu pointilleux sur l’histoire du groupe, on constate que nous en sommes au 13ème line-up, sachant que pour le 1er album « Pronounced… », ils en étaient déjà au 5ème. Un fort turn-over, donc. Mais avec tout de même quelques repères. En 1994, de l’équipe du 1er album, il reste encore pas mal de monde : Gary Rossington, Billy Powell, Leon Wilkeson et Ed King. Quant à Johnny Van Zant, il n’a pas quitté le navire depuis qu’il a remplacé son frère Ronnie, en 1987. Une équipe dans l’ensemble plutôt bien rodée.
Première constatation, sans surprise, le traitement acoustique convient bien à la musique du groupe. Le Down South Jukin’ démarre parfaitement les agapes. Suit une version pas indigne du Heartbreak Hotel d’Elvis Presley.
Sauf erreur de ma part, « Devil in the Bottle » est un inédit, qui passe bien avant d’attaquer des pièces bien connues des amateurs issus originellement des albums « pré crash », avec en point de mire l’inoxydable « Sweet Home Alabama ».
Les trois derniers titres sont des compos récentes de bonnes factures, qui s’intègrent bien dans l’esprit du disque.
Le tout bénéficie de la production soignée du légendaire Barry Beckett, bien connu pour son travail aux non moins mythiques studios de Muscle Shoals, mais aussi pour avoir produit Bob Dylan, Paul Simon, Dire Straits, Aretha Frankin…
J’avoue que j’ai manqué de curiosité sur la suite la carrière de Lynyrd Skynyrd. J’ai tout de même eu le grand plaisir de les voir en concert au HellFest en 2012 (mais je crois que j’ai déjà évoqué ça par ailleurs)