Batterie sur Bonheur ou Tristesse : Bertrand James
Chœurs sur Girls Night : Flora Michel
Titres :
Face A
Bonheur ou Tristesse
Shocked
Depression
Girls Night
C'est Beau aussi La Lune Le Jour
Face B
Amoureux de vous
Looking for you
Again
King's Fool
Sorti malheureusement quelques jours avant le premier confinement, ce deuxième volet du projet Lesneu (après Lovin’) n’aura pas bénéficié de la promotion qu’il méritait...
On retrouve ici l’aisance vocale de Victor, de belles mélodies mélancoliques mais aussi des titres plus rock comme le prouve, au hasard, « Shoked » ou "King's Fool".
Délassant parfois l’anglais, on découvre une nouvelle ambiance qui ne manque pas de charme dans notre langue.
Le magnifique instrumental qui clôt la face A au piano électrique m'évoque furieusement Debussy, et ce n'est peut être pas un hasard, le titre étant une forme de clin d'oeil "C'est Beau Aussi la Lune le Jour".
L'album a reçu un excellent accueil critique (comme d'hab ! ) comme celle du blog Sunburnout.com que je vous invite à ici sur ce lien :
Musiciens : Dan Ar Bras (guitares), Dave Pegg (Basse), Michel Santangeli (batterie), Benoît Widemann (Piano, orgue, synthé) Patrig Molard (flûte, Uilean Pipes, biniou bras), Emmanuelle Parrenin (vielle à roue).
Prise de son : Bruno Menny
Réalisation : Hughes de Courson
Référence de mon pressage : Hexagone 883 009
Premier album solo de Dan Ar Bras, qui jouit alors d’une notoriété pour avoir accompagné de nombreuses années Alan Stivell.
Douar Nevez, j’imagine, devait être très attendu dans le milieu folk breton. Et par moi-même également. Je découvris Douar Nevez au pied du sapin de Noël 1977, sans surprise car j’avais bien passé ma commande au père Noël.
C’est devenu un des piliers de ma collection de disques, qu’aujourd’hui encore j’écoute avec le même ravissement. Cet album est parfait d’un bout à l’autre, que ce soit les parties rock ou les parties folk. Les guitares bien sûr y sont somptueuses et merveilleusement inventives tandis que les musiciens qui accompagnent Dan Ar Bras sont prodigieux. Oui, beaucoup de superlatifs, mais c’est amplement mérité.
Mention toute particulière pour le travail de Benoît Widemann, qui introduit l’album d’une partie de piano dont je ne me lasse pas, tout comme son solo de synthé dès le titre suivant « Retour de Guerre », titre particulièrement tonique aux accents jazz-rock.
De l’ensemble de l’album se dégage un magnifique et parfait équilibre entre les parties rythmées et les passages plus mélancoliques. Un de mes albums de chevet !
LA CRITIQUE DANS LE ROCK&FOLK N°126 de Juillet 1977.
Dan Ar Bras, vous vous en souvenez certainement, fut longtemps le guitariste électrique du groupe d’Alan Stivell, l’homme qui était pour beaucoup dans la sonorité et dans la popularisation de ce qu’on appela le « progressive folk breton ». Voici quelques années, il avait déjà manifesté son désir de créer une œuvre personnelle au sein de son propre groupe, Mor, qui connut une existence éphémère et dont l’album (Thélème 6.332.751) fut diffusé confidentiellement. Ayant quitté le groupe de Stivell tout en y restant quand même bien qu’il s’en aille tout en jouant de temps en temps avec lui (tout cela est bien compliqué !). Dan a fait preuve de son prestige auprès du « métier » anglais – une brève incursion dans la n+xième formation de Fairport Convention (album « Gottle Of Geer » jamais reçu en service de presse, donc pas pu le chroniquer, merci Island). Il en est revenu déçu, et désireux plus que jamais de « faire son truc ». Ce truc, c’est « Douar Nevez » (« Terre Nouvelle »), album instrumental qui recèle des trésors de sensibilité et d’imagination, une poésie et une fête des sons, le tout inspiré par de vieilles légendes bretonnes comme celle de la ville d’Ys dont le spectre parcourt tout le disque. En plus de Dan qui joue toutes les guitares (et comment !), on rencontre au fil des plages Patrig Molard (flûtes, uilleann pipes, biniou bras), Dave Pegg à la basse, Michel Santangeli à la batterie ou Emmanuelle Parrenin à la vielle. Rien que du beau monde, et s’entendant comme à merveille. – J.V.
On ne prendra pas grand risque à supposer derrière les initiales se cache Jacques Vassal.
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Un petit tour nonchalant dans ma collection de disques. Au hasard, vous trouverez le meilleur (surtout) comme le pire (un peu, pour rigoler) ! je les revendique tous !
j'aime aussi regarder ce qui s'était écrit à l'époque dans les magazines musicaux et particulièrement Rock&Folk, que je remercie au passage de ne pas m'avoir encore trainé en justice pour avoir chipé le titre d'une célèbre chronique de la revue.
Philippe