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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 15:42

Adolescent, dans ma grande soif de découverte musicale, j'achetais de tout et dans des états divers et variés, pourvu que le prix soit attrayant, l'argent de poche étant rare et précieux.

 

C'est ainsi que je fis l'acquisition, sans grand discernement, de cet exemplaire de l'excellent "Instant Karma" de Lennon.  Aujourd'hui j'ai bien changé mais je garde toujours un oeil bienveillant sur ce disque tellement taggé que c'en est risible.

 

Lennon Instant Karma - souillon recto

 

Lennon Instant Karma - souillon verso

 

Usant avec parcimonie de la pince Dymo de mon père, j'ai ajouté ma pierre à l'édifice en gravant mes initiales et l'année d'acquisition, démontrant déjà un esprit de concision qui ne m'a jamais abandonné (hum !).

 

Le vinyle est à l'image de la pochette distroy ! Le bord présente un joli poc et il fallait des doigts habiles et délicats pour poser le diamant sur le sillon, juste après la cassure et avant le début du morceau. A force, je suis devenu expert. !

 

Lennon Instant Karma - souillon vinyle

 

 

Lennon Instant Karma - souillon detail vinyle

 

Depuis, je me suis procuré un exemplaire plus présentable et surtout demandant moins d'adresse dans la manipulation. L'âge est là !

 

 

 

 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 16:59

45 tours

Apple / EMI - 6 février 1970

Pressage français : Pathé Marconi 2 C006-91149

 

Lennon SP Instant karma-recto

 

Lennon SP Instant karma-Verso

 

 

 

Lennon SP Instant Karma centreAFace A : Instant Karma ! (John Lennon - produit par Phil Spector)

 

Lennon SP Instant Karma centreBFace B : Who Has Seen the Wind (Yoko Ono - Produit par John Lennon)

 

 

 

COMMENTAIRE PERSONNEL

 

On ne sait toujours pas quelle mouche a piqué John Lennon le matin du 26 janvier 1970. Ce dont on est sûr, c’est qu’il était particulièrement inspiré. John écrit la chanson au petit déjeuner, à midi il convoque une bande de copains musicos et l’après-midi, avec l’aide du producteur Phil Spector, ils enregistrent. Ainsi il téléphone à George Harrison : « Je viens de terminer la chanson et il faut l’enregistrer tout de suite ! Ca s’appelle Instant Karma. Je veux l’enregistrer ce soir et qu’elle soit dans tous les magasins demain matin ! ». Réunis pour la circonstance, on y trouve également Klaus Voorman à la basse, Billy Preston (1) aux claviers, Alan White à la batterie ainsi que Mal Evans, homme à tout faire des Beatles, aux percussions.

 

Le vœu de Lennon ne sera pas exhaussé : le single ne sera dans les bacs que le 6 février, soit 11 jours plus tard.

 

La structure du morceau est simplissime. En fait, là où le génie de McCartney s’exprime dans la complexité de l’harmonie, celui de Lennon réside dans la simplicité absolue, « Imagine » étant le plus bel exemple. Sur « Instant Karma » les accords sont martelés au piano, soutenus par une partie de batterie bien en avant et remarquablement interprétée par Alan White, quelques percussions, une basse discrète et la voix qui chante dans l’urgence, noyée dans une puissante chambre d’écho, marque de fabrique du producteur. Celui qui me dira avoir entendu une note de la guitare de George voudra bien m'envoyer un mail me précisant à quelle seconde de la chanson il l’a perçue. En fait, il semblerait que plusieurs pianos aient été utilisés, George a sans doute laissé sa guitare aux vestiaires pour participer au « mur du son » si cher à Phil Spector.

 

Au final, je considère ce titre comme un chef d’œuvre à la fois de John et de Phil Spector tant le travail de production contribue à la réussite de l’enregistrement.

 

 (1) sa participation est diversement mentionnée par les biographes.

 

Voir aussi, sur ce blog : mon exemplaire "souillon" 

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Présentation

  • : Mes disques à moi !
  • : Un petit tour nonchalant dans ma collection de disques. Au hasard, vous trouverez le meilleur (surtout) comme le pire (un peu, pour rigoler) ! je les revendique tous ! j'aime aussi regarder ce qui s'était écrit à l'époque dans les magazines musicaux et particulièrement Rock&Folk, que je remercie au passage de ne pas m'avoir encore trainé en justice pour avoir chipé le titre d'une célèbre chronique de la revue. Philippe
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