L'orgue Hammond (le B3 avant tout) m'a toujours fasciné. Sa puissance, sa sonorité chaude et ample m'ont d'abord séduit et, plus tard, lorsque je me suis intéressé à la technique des roues phoniques, j'ai atteint un niveau de jouissance que même le Mellotron (autre procédé extraordinaire) n'arrivera pas à atteindre complètement.
J'ai eu le plaisir de poser mes doigts sur le Hammond B2 (le B3 mais version meuble) du conservatoire de musique de Saint-Brieuc (villa Carmélie) et j'en garde un souvenir ému et merveilleux.
Un rapide coup d'oeil sur l'instrument permet de constater que la bête n'était pas spécialement prévue pour jouer du rock'n'roll. Son encombrement, même sans le pédalier, le rend difficilement maniable pour les tournées. Son look retro, son joli meuble de bois verni, ses pieds moulés dignes des tables et chaises de la salle à manger de nos grands-parents, rien de très fun dans tout ça. De fait, il fut avant tout conçu pour les églises ne souhaitant pas investir dans un (encore plus) coûteux orgue à tuyaux.
Je souhaite sur cette page rendre un petit et modeste hommage aux grands maîtres de cet instrument.
- Gregg Allman
- Booker T. Jones
- Seth Justman
- Jon Lord
- Eddie Louiss
- Billy Preston
Le cas Klaus Wunderlich