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19 mai 2023 5 19 /05 /mai /2023 14:08

Edition France Loisirs

Dépôt légal : Août 1988

Première édition : Solar 1987

160 pages.

 

En 1987, date de parution de cet ouvrage, les livres sur les Beatles n’étaient pas encore légion. Celui de Pierre Merle et de Jacques Volcouve était donc le bienvenu et se focalisait sur les chansons et rien que les chansons, racontant pour chaque titre, album après album, la genèse et les conditions d’enregistrement.

C’était d’autant plus méritoire qu’à l’époque l’on ne disposait pas encore des documents sonores des Anthology et les sources étaient relativement rares (et bien sûr, pas d’internet !).

En marge des chansons, classée comme il se doit par album, les grandes dates qui jalonnent l’histoire des Beatles mais aussi l’actualité plus large, culturelle, politique…

Pierre Merle (à ne pas confondre avec son homonyme, sociologue et universitaire, fils de Robert Merle) est un journaliste et écrivain peu connu dans l’univers Beatles.  

Jacques Volcouve, en revanche, est une référence dans le monde beatlesmaniaque. Créateur en 1973 et président du fan club sur les Beatles (les 4 de Liverpool), il est l’auteur de nombreux livres sur les Beatles et est reconnu comme sans doute le plus grand collectionneur français sur le sujet. https://www.jacquesvolcouve.com/

Aujourd'hui encore, Jacques Volcouve est régulièrement consulté dans les médias dès lors que le sujet Beatles est évoqué d'une manière ou d'une autre.

A noter que la maquette est signée François Plassat, ce qui pouvait passer inaperçu à l’époque mais lui-même auteur par la suite de très beaux ouvrages sur les Beatles et McCartney.

 

4ème de couverture

4ème de couverture

Couverture de l'édition originale chez SOLAR

Couverture de l'édition originale chez SOLAR

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5 septembre 2022 1 05 /09 /septembre /2022 14:40

J'ai eu l'occasion de présenter quelques pochettes plus ou moins dégradées et affublées de nom de famille ou de commentaires divers et variés, mais là, cette vente sur Ebay m'a carrément bluffée. De la pochette d'origine il ne reste pas grand chose et l'heureux propriétaire, dans son inspiration créatrice, n'a seulement conservé que les portraits des musiciens par des ouvertures "judicieusement" pratiquées dans son oeuvre d'art, pour former 4 les pétales d'une fleur...

il y a une enchère à 1 euro pour ce vinyle, mais le prix de réserve n'est pas atteint (je serais curieux de le connaitre).

https://www.ebay.fr/itm/225141386670?mkevt=1&mkpid=2&emsid=e112358.m43.l1123&mkcid=8&bu=43127106296&osub=-1%7E1&segname=16TE179862_T_GENERIC_CT1&crd=20220904090000&ch=osgood

Et le verso, dans le même concept !

 

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16 mars 2022 3 16 /03 /mars /2022 12:48

Par Hervé BOURHIS et Julien SOLÉ

Edition Futuropolis – Novembre 2021

Et si, en 1980, John Lennon s’en retournait voir Paul McCartney pour… reformer les Beatles ?

Tout simplement…. Voilà l’idée oh combien jubilatoire (en particulier pour les fans de base dont je suis) sur laquelle les deux auteurs ont bâti leur histoire. Il fallait oser, ils l’ont fait. Pour donner corps à cette aventure hautement fantaisiste, il fallait, pour que l’entreprise réussisse, bien connaitre l’histoire des Fab Four mais aussi les personnalités, les caractères et les défauts de ses membres. Et, en ce point, c’est une totale réussite. Les 4 sont non seulement ressemblants physiquement (ce qui, à priori, semble un minimum) mais les traits de caractère sont exactement tels qu’on est en droit de se les imaginer….

Il faut dire que les auteurs sont deux passionnés de musique et leurs deux plumes réunies font merveille.

Impossible d’en dire plus sans spoiler, mais l’aventure tourne vite au délire lorsque débarquent Pam, Lucy et Michelle…

Le fantasme qui agite les fans du monde entier, à savoir la reformation des Beatles, va-t-elle prendre forme le temps d’une BD ? Vous le saurez en dévorant de ce « Retour à Liverpool ».

RETOUR A LIVERPOOL
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25 janvier 2022 2 25 /01 /janvier /2022 12:55

Auteur : Alain DISTER

Collection Rock&Folk

Editeur : Albin Michel

Première édition : 1972

L'auteur de l'illustration de couverture n'est pas mentionné mais on peut assez distinctement lire "A. LE RAY".

Format :16,5 X 13,5, 186 pages.

Mon exemplaire indique qu'il a été achevé d'imprimer le 1er septembre 1975 et précise que "La discographie, la bibliographie et la filmographie du présent volume ont été mises à jour en février 1975".

Voici mon tout premier livre sur le rock. Je l'ai acheté en septembre 1977 (c'est ce que j'ai écrit sur la page de garde). 

 

La collection Albin Michel / rock&folk représentait à l'époque une source rare et précieuse et assez éclectique. 

Visuel complet (couverture, tranche et 4ème de couverture)

Visuel complet (couverture, tranche et 4ème de couverture)

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10 juin 2020 3 10 /06 /juin /2020 15:46

Un mois après la critique de Rock&Folk, Best (le magazine concurrent) confie à Bill Schmock la charge de chroniquer le disque. Après avoir expliqué les raisons mercantiles qui ont justifié ce triple album, le journaliste ne manquera pas d’éloge sur les Wings et sur « Paulo ».

BEST N°103 – Février 1977.

Pourquoi ce triple-album enregistré en public ? Pour des raisons qui appartiennent essentiellement au marché américain actuel. On n’ignore pas le succès des double-album live, engendré par le jeune Peter Frampton, qui semble avoir contaminé la majeure partie de la scène rock. 
Petit Paul étant la star la plus en vue du moment, il se devait d’établir la surenchère, tout en sachant que le coup était gagné d’avance. Mail il existe une raison plus importante qui s’apparente directement à la tournée effectuée par Wings l’année passée à travers les Etats-Unis. Le succès obtenu durant cette période par le groupe a été tout simplement phénoménal (c’était sa première visite). Les marchands de bootlegs ont trouvé en l’occasion, le filon biblique et une cinquantaine de pirates ont vu le jour un peu partout, retraçant le concert type dans son intégralité. La famille McCartney s’est vue dépouiller avec amertume du patrimoine éloquent qui lui était dû. Une seule solution : immortaliser sur le vinyl de façon légale ce qui l’avait été illégalement. Le résultat :  « Wings over America », un merveilleux best of « live » des compositions McCartney. Alors bien sûr, nous les petits français, critiques dans l’âme, on se dit qu’un double album aurait bien fait l’affaire. Pour autant que l’on sache, il est des morceaux dont on se serait passé, mais il en faut pour tous les goûts et Dieu sait si Paulo sait les réunir. A ce propos, j’en connais qui préfèrent déjà la troisième face, est-ce bien raisonnable ? Pour ce qui est de la performance, ce disque donne la preuve matérielle que Wings est un très grand groupe scénique, ce qui était sujet à beaucoup de controverses. Il est enregistré de façon remarquable, et on y retrouve cette perfection, cette puissance et cette variété qui étaient le fait même du concert parisien. Paulo resplendit et son groupe illumine chaque morceau d’une santé redoutable. Ce disque est cher, mais il en vaut la peine et si décidément votre bourse souffre le martyre, demandez à votre disquaire qu’il vous le coupe en deux. Ah ! Au cas où il se montrerait réticent, dites que vous venez de ma part. 

Bill Schmock
 

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26 mai 2020 2 26 /05 /mai /2020 15:07

L'expression "les cordonniers sont les plus mal chaussés" trouve ici une variante assez pertinente.

Avec Lennon, on ne sait pas bien si c'est une photo gag ou bien est-ce l'électrophone valise qu'il trimbalait en tournées.

Si quelqu'un à le fin mot....

 

 

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6 décembre 2019 5 06 /12 /décembre /2019 13:44

WINGS OVER AMERICA – 1ère partie / Présentation générale / 25 mai 2018

WINGS OVER AMERICA – 2ème partie / Mon éloge / 29 mai 2018

WINGS OVER AMERICA – 3ème partie / La critique d’époque dans Rock&Folk / 30 mai 2018

WINGS OVER AMERICA – 4ème partie / Dans le hors-série de Rock&Folk « Absolutely Live » / 14 juin 2018

WINGS OVER AMERICA - 6ème partie / Dans le hors-série de Rolling Stone "100 meilleurs albums live" / 5 mai 2020

WINGS OVER AMERICA - 7ème partie / La critique d'époque dans Best / 10 juin 2020

 

J’ai déjà dit tout le bien que je pensais de l’ouvrage de François Plassat ici.

Wings Over America obtient les 5 étoiles (sur 6) attribuées aux « disques majeurs, indispensables ». Il évoque dans cette rubrique l’énorme impact de la tournée et du disque. Fait assez rare pour un triple album en public, assez onéreux par-dessus le marché !

Quant au contenu du l’album, il note que pour la première fois, Paul « a définitivement réglé ses comptes avec le passé et permet quelques flash-back en toute sérénité… ». Il évoque plus loin des prestations « sous haute tension ».

Enfin je me suis reconnu lorsqu’il écrit : « Pour certains passionnés de Paul McCartney, WINGS OVER AMERICA est un album fétiche auquel aucun autre album live de Paul ne viendra faire de l’ombre. Sa voix encore très fraîche est capable de toutes les prouesses tout comme l’exploitation unique du riche répertoire des Wings justifie sans doute cette affection sans réserve. »

 

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22 octobre 2019 2 22 /10 /octobre /2019 16:04

Coffret "super deluxe" 3 CD + 1 Blu-ray audio

Pour fêter dignement le cinquantenaire de la parution d’Abbey Road, la maison de disque nous propose, sous différents formats, le nouveau mixage de Giles Martin, fils du producteur historique des Beatles, George Martin.

J’avais déjà eu le plaisir, que dis-je, la surprise, de redécouvrir le double blanc ainsi retravaillé. J’avais abordé l’écoute sans trop y croire, mais rapidement je fus bluffé : son magnifique, mise en relief des instruments, velouté des cordes, attaques des solos… Un résultat sans précédent.

Avec Abbey Road, nous sommes sur le même niveau de qualité. Cependant le contraste est plus subtil : la production originale était déjà particulièrement réussie.

Abbey Road est LE disque, celui que j’emporterais sur une île déserte (si vraiment je devais y aller, en vrai je n’y tiens pas plus que ça). Sans hésiter deux secondes. Donc oui, je me suis fendu de l’édition la plus complète (3 CD + 1 blu ray audio que je n’ai pas encore testé). Le premier CD est logiquement constitué de l’album original tandis que les deux autres présentent des versions de travail, de répétition. Ce n’est indispensable que pour les fans, ceux qui veulent comprendre le processus créatif du groupe, un peu comme les dessins préparatoires d’une toile. Il faut imaginer la Joconde et tous ses « brouillons », ces premières esquisses qui vont mener l’artiste à une œuvre parfaite.  Sur le dernier CD on peut entendre notamment la suite de 16 minutes qui couvre une bonne partie de la face B (sur l’édition vinyle), dans l’état où elle était le 31 juillet 1969. Tout est déjà là ou presque. C’est beau, c’est évident, c’est tout simplement génial.

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31 juillet 2018 2 31 /07 /juillet /2018 16:38

6 JUIN 2018

OLYMPIA - PARIS

Franchement, si Sylvie ne m’avait pas offert le billet, je ne suis pas sûr que je serais allé voir Ringo Starr. Et pourtant oui, je l’aime bien Ringo. Qui peut ne pas l’aimer d’ailleurs ? Il semble toujours de bonne humeur, sans prétention, et ses talents de batteur, si souvent contestés, décriés, ont depuis été revus à la hausse. Un jeu peu démonstratif certes mais une frappe originale et qui a, à sa manière, contribué au succès des Beatles. 


Ringo le 4ème. Le dernier à être cité lorsqu’on énumère les 4 Beatles. John, Paul, George et Ringo. Jamais, Ringo, George, Paul et John. C’est comme ça. Il a d’ailleurs titré l’un de ses albums « Ringo The 4th ». 


OUI MAIS. Ringo, c’est quand même un Beatles ! l’un des quatre ! Et l’un des deux toujours vivants. Sa carrière solo a connu des hauts et des bas, invitant régulièrement ses anciens compagnons à quelques contributions au gré des albums. 


Depuis 1989, il a constitué son « All Starr Band », groupe à géométrie variable qu’il embarque chaque année pour une tournée estivale. Comme son nom l’indique, le groupe est composé de personnalités ayant à leur actif un beau CV et de nombreux tubes, souvent au sein de groupes connus. Ces dernières recrues sont d’ailleurs priées de pousser chacune leur tour quelques chansonnettes qui ont fait leur notoriété. Ainsi on a pu voir Joe Walsh (Eagles) Roger Hodgson (Supertramp), Peter Frampton, John Entwistle (Who)… Ce qui donne un show assez varié et pas uniquement centré sur notre fameux batteur.


Pour cette édition, le groupe se compose de Gregg Rolie à l’orgue (Santana), Steve Lukather à la guitare (Toto), Colin Hay à la guitare rythmique (Men At Work), Graham Gouldman à la basse (10CC) plus Warren Ham (saxophone) et Gregg Bissonette (à la batterie : Ringo n’est pas toujours derrière la sienne).


Comme souvent lorsque je vais voir des « anciens », je consulte sur internet la set list des précédents concerts, histoire de me mettre l’eau à la bouche, comme on peut saliver devant un menu avant de passer commande. Informé sur le programme et les membres de l’orchestre, il est vrai que l’effet de surprise ne risquait pas de me faire un choc… 


J’avais prévu d’arriver assez tôt à Paris pour visiter l’expo temporaire sur Corot au musée Marmottan. Mais le trajet depuis mon hôtel (un Formule 1, porte de Chatillon, avec vue sur le cimetière)l s’avéra beaucoup plus long que l’estimation fournie sur le site de la RATP. Il faut dire que ce dernier m’encourageait à prendre le bus. Erreur fatale ! le bus est trop tributaire du trafic et à chaque arrêt il faut trouver sa correspondance et ce n’est pas toujours évident. Résultat : je me suis pointé au musée un quart d’heure avant sa fermeture. J’obtins du personnel du musée, compréhensif, un report de mon billet au samedi suivant. Pour bien dresser le tableau, il me faut avouer que j’avais laissé à l’hôtel l’imperméable que j’avais pourtant pris la précaution de mettre dans ma valise. Normal, il faisait super beau lorsque j’avais quitté l’hôtel. Ma petite marche à pied jusqu’au musée sous une bonne grosse pluie d’orage m’a inondé façon François Hollande discourant à l’Ile de Sein. Inutile d’être Sherlock Holmes pour déduire que je n’étais pas au mieux de mon humeur alors que je méditais sur mon après-midi, assis sur ce banc public, tirant de dépit sur une cigarette tandis que les gouttes ruisselaient des arbres sur ma misérable personne. 


Allez, reprenant mon courage à deux mains, je décide de m’acheminer doucement vers le quartier de l’Opéra, en métro cette fois. Non mais !
 

 

C’est dire que j’étais encore assez humide en pénétrant dans le célèbre music-hall de la rue des Capucines. Le public, sans surprise majoritairement soixantenaire, s’installe.  Mais on peut aussi voir des trentenaires. L’oreille à l’affut, j’entendis l’un d’eux déclarer « j’aurai quand même vu deux Beatles ! », ce qui résume assez l’état d’esprit. Je remarque un couple très élégant. La femme attire les regards, toute vêtue de blanc, les cheveux brun et longs. La finesse du lin de son pantalon permettait de deviner un shorty. Un petit sac rectangulaire, judicieusement positionné sur la raie des fesses, ôtait toute trivialité à l’ensemble. Mes voisins, deux jeunes hommes (visiblement deux internes en médecine, et célibataires) ne tarissaient pas d’éloges sur ce ravissant spectacle.

Mais voilà que les lumières se tamisent et que les artistes s’installent. Ringo, qui a fêté ses 78 ans bientôt, entre en scène au pas de course. Il semble tenir une forme et une allure exceptionnelle pour son âge.  En fait, on ne l’imagine pas autrement, sautillant en chantant « Matchbox » cette vieille reprise qu’il interprétait déjà avec les Beatles. On ne peut pas dire que Ringo ait une belle voix, ni même qu’il chante bien, mais l’attachement qu’on lui porte doit compenser ces faiblesses. Je n’y vois guère d’autre explication. Il enchaine direct sur l’un de ses quelques tubes des années 70, certainement ma chanson préférée de son répertoire « It Don’t come easy». J’avoue que c’est le moment que j’attendais, que je voulais voir et entendre.  Le public s’enthousiasme et dans un même élan, se lève et se masse dans les allées. Premier grand moment et, dès à présent, on sait que le pari de Ringo est gagné.

Selon la formule présentée plus haut, et après ces deux mise-en-bouche, Ringo rejoint sa batterie pour laisser le micro à Graham Gouldman, pour un obscur (à mes oreilles) titre de 10CC « Dreadlock Holiday », pas le meilleur moment de la soirée. Le public d’ailleurs se rasseoit sagement. La première prise en main de Gregg Rolie est d’un tout autre intérêt. Là, on se rapproche de l’évangile : En effet, le jeune homme chantait déjà « Evil Ways » à Woodstock et il jouait déjà le même solo d’orgue Hammond. C’était il y a presque 50 ans mais le sourire est encore plus épanoui et l’enthousiasme intact. Sans temps mort, c’est maintenant l’heure de gloire de Steve Lukater. Et il ne compte pas laisser le public se rassoir sagement. Ce qu’il ne fait pas car le riff de « Rosanna » ne laisse pas indifférent. Il en est même (des spectateurs) qui arborent des tee-shirts Toto. On peut penser sans trop de risque que c’est bien pour voir le guitariste de Toto qu’ils sont là.  Colin Hay fait descendre le soufflé car son titre  « Down Under » n’a pas vraiment marqué les esprits.

Après cette passe d’arme, voilà notre ami Ringo qui, sans quitter sa batterie, reprend le micro pour « Boys », un autre titre de l’ère Beatles ! La première chanson qui lui fut confiée sur le premier disque des Fab Four. Epatant ! 


Mais voilà l’homme qui s’installe devant un clavier et annonce qu’il a souvent proposé des compositions aux autres Beatles mais sans succès… A part celle-ci : et le voilà qui attaque au piano cet air que tous les amateurs du « double Blanc » (1968) connaissent par chœur : « Don’t Pass Me Buy ». Comment ne pas céder à la nostalgie… D’autant qu’arrive, sans plus attendre, le moment de la grande communion : «  Yellow Submarine ». Raz de marée dans les allées. Nous avons tous 10 ans et sommes embarqués dans le sous-marin jaune, tapant dans nos mains et chantant avec un enthousiasme juvénile sans doute le plus célèbre refrain des Beatles, composé par McCartney pour son batteur. 


Houlà ! La tension artérielle est dangereusement montée pour le « jeune » public que nous sommes. Il est grand temps de regagner nos fauteuils (pas encore roulants) pour un doux et paisible « I’m Not In Love » autre titre de 10cc mais qui parle, celui-là.

 
Ainsi se déroulera le concert, un enchainement un peu improbable, un peu décousu mais avec un plaisir que personne n’aura envie de bouder, tant les retrouvailles sont chaleureuses. On est tous content d’être là et on ne saurait faire la fine bouche. Les musiciens sont au top, Ringo en pleine forme. Tiens, ce titre de Men At Work, que je n’avais plus entendu depuis sa sortie en…. 1981 ! « Who Can It Be Now ? ». Ce refrain, je te l’ai bien mis dans la tête, à mon retour, n’est ce pas Sylvie ?


Et par quoi devait finir le concert à votre avis ? Presque aussi connu que Yellow Submarine et avec le même amour, et sans doute avec une petite larme car, bordel de merde, on parle quand même de notre adolescence là, ce truc qui est gravé en nous, dans notre cœur, sur la peau. Et rien que pour ça, c’était bon d’être là et de partager cet instant avec des gens qui ressentent exactement la même chose, au même moment et au même endroit. Oui, c’est « With a Little Help From My Friend » madame ! le 2ème titre de la face A de Sgt Peppers (1967). Hou que c’est bon ça ! Joan Baez, qui occupe ces jours ci l’Olympia, fait une petite apparition dans les chœurs. Et puis, notre jovial Beatle nous fait un amical salut, l’air de dire « on a passé une bonne soirée, les gars, c’était sympa, à bientôt ! » Avant de disparaitre.  


Les visages ravis dans les couloirs qui mènent à la sortie de la salle étaient éloquents ; de larges sourires se dessinaient et l’on pouvait entendre ici et là des « Voilà, j’aurai vu Ringo Starr » ! 
 

Pour le plaisir, une version des deux Beatles réunis (non, ce n'était pas à l'Olympia et je n'y étais pas).

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29 novembre 2017 3 29 /11 /novembre /2017 17:37

Scénarios : Gael’s

Textes biographiques : Stéphane Nappez

Direction éditoriale : Olivier Petit

Editions Petit à Petit (2008) 256 pages

 

Je ne sais plus si j’ai acheté ce livre ou si on me l’a offert. Je penche pour la 2ème hypothèse. Car question documents écrits sur les Beatles, je crois que j’ai mon compte. Depuis mon tout premier livre (Alain Dister paru dans la collection Rock&Folk chez Albin Michel), ma bibliothèque s’est alourdie d’ouvrages dans tous les formats possibles et imaginables et selon tous les prismes possibles : chronologie détaillée, discographie, iconographie, anthologie… J’en passe. A chaque fois, on se dit que ce sera le dernier et puis non, finalement, on se retrouve en caisse avec encore un nouvel ouvrage, qui va sûrement me révéler des détails que j’ignorais… Ce qui peut arriver, effectivement.

Donc, les Beatles en BD. Pourquoi pas…

Pas d’auteurs connus (en tous cas par moi) dans ce pavé.

L’histoire du groupe est détaillée en 25 chapitres. Chaque chapitre est confié à un dessinateur différent et introduit par un texte biographique de 2 à 3 pages.

C’est plutôt bien écrit, dans un style vaguement rock’n’roll, agréable à lire. C’est plutôt bien documenté. 

En ce qui concerne la partie BD, c’est assez inégal : le problème lorsqu’on met en BD la carrière du plus grand groupe de rock, on doit dessiner des visages archi connus et l’idéal, c’est que ce soit à peu près ressemblant. Or, ce n’est pas toujours le cas, hélas.

Certains s’en tirent en revanche vraiment très bien, comme Anne-Sophie Servantie (chapitre « Astrid », Lapuss’ (chapitre « Olympia ») pour n’en citer que deux.

 

Page du chapitre "Brian Epstein" dessinée par Ludivine Stock

Page du chapitre "Brian Epstein" dessinée par Ludivine Stock

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Présentation

  • : Mes disques à moi !
  • : Un petit tour nonchalant dans ma collection de disques. Au hasard, vous trouverez le meilleur (surtout) comme le pire (un peu, pour rigoler) ! je les revendique tous ! j'aime aussi regarder ce qui s'était écrit à l'époque dans les magazines musicaux et particulièrement Rock&Folk, que je remercie au passage de ne pas m'avoir encore trainé en justice pour avoir chipé le titre d'une célèbre chronique de la revue. Philippe
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