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17 mars 2023 5 17 /03 /mars /2023 11:56

LP sorti en 1979

ERATO STU 71194 – Pressage français

Jean-François PAILLARD dirige son orchestre de chambre (8 violons, 2 altos, 2 violoncelles, une contrebasse, un clavecin Dowd)

Gérard JARRY et Pierre AMOYAL, premiers violons.

Face 1

  • Concerto n°1 en la mineur BWV 1041 pour violon
    •  ?
    • Andante
    • Allegro assai
  • Concerto n°2 en mi majeur BWV 1042 pour violon
    • Allegro

Face 2

  • Concerto n°2 en mi majeur BWV 1042 pour violon
    • Adagio
    • Allegro assai
  • Concerto en ré mineur BWV 1043 pour 2 violons

Enregistrement réalisé en avril 1978 en l’église Notre-Dame des Roses à Grisy-Suisnes (77)

Prise de son : Pierre LAVOIX

 

Jean-François PAILLARD

Encore une fois, je ne suis pas assez connaisseur en musique classique pour présenter ici une analyse de ces œuvres.

Néanmoins, ces concertos pour violon et orchestre m’enchantent. D’abord parce qu’elles sont d’un accès très facile, ensuite parce qu’elles sont tout simplement magnifiques. Et encore, parce que je les trouves très « vivaldiennes ». Mes connaissances musicales classiques étant très limitées, j’ai vérifié si, de part son éventuelle ancienneté,  Vivaldi avait pu influencer Bach. Or les carrières des deux compositeurs – ou génies, qui est mieux approprié, s’entremêlent. Cependant, on peut lire que Vivaldi à l’époque était plus célèbre que Bach et il semblerait que ce dernier ait été influencé par l’autre. Un article sur le site de maison de la radio (https://www.maisondelaradioetdelamusique.fr/article/bach-plagiaire-de-vivaldi) y va carrément en posant la question « Bach plagiaire de Vivaldi ? ».

Quoi qu’il en soit ces concertos sont de purs joyaux (je me répète) tant dans leurs mouvements rapides (allegros) que lents (adagio ou largo). Une mention toute particulière à l’adagio du concerto n°2 en ré majeur qui est tout simplement bouleversant.

Les notes de pochette indiquent que ces concertos furent composés « durant l’année 1720, au château de Köthen (Allemagne).

Jean-François PAILLARD (1928-2013), chef discret, fonde son propre orchestre en 1959 : douze instruments à cordes et un clavecin. Le premier violon est assuré par le titulaire du poste dans l’orchestre, Gérard Jarry. Il le partage pour le concerto pour 2 violons avec Pierre AMOYAL, qui n’a alors que 30 ans. Jean-François PAILLARD aurait, selon Wikipedia, « effectué plus de 300 enregistrement »  dont 235 albums chez Erato, excusez du peu…

La pochette de mon exemplaire n’a pas gardé un bon souvenir de son passage dans la cave (un hiver, le temps de travaux dans la maison…). Il n’aurait aucune valeur pour les collectionneurs de vinyle mais j’y reste attaché et qu’importe les spéculations. Le son du vinyle reste très correct (belle prise de son) et là réside l’essentiel !

 

Verso de la pochette (comme je l'ai écrit plus haut, elle a morflé !

Verso de la pochette (comme je l'ai écrit plus haut, elle a morflé !

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  • : Mes disques à moi !
  • : Un petit tour nonchalant dans ma collection de disques. Au hasard, vous trouverez le meilleur (surtout) comme le pire (un peu, pour rigoler) ! je les revendique tous ! j'aime aussi regarder ce qui s'était écrit à l'époque dans les magazines musicaux et particulièrement Rock&Folk, que je remercie au passage de ne pas m'avoir encore trainé en justice pour avoir chipé le titre d'une célèbre chronique de la revue. Philippe
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