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7 juillet 2023 5 07 /07 /juillet /2023 17:08
Très beau concert d'Alan Stivell hier soir en la cathédrale de Tréguier.

Pendant 1h15 (trop court !!!), notre barde revisite en mode intimiste sa si riche carrière, qu'il débuta à l'âge de 10 ans et atteignit son apogée de popularité avec son concert à l'Olympia en 1972 et l'album qui en fut extrait. 
Accompagné du claviériste Tangi Miossec, le concert débute sur les arpèges de Ys, de son album "Renaissance de la Harpe Celtique", puis s'enchainent tous ces airs enchanteurs qui parlent d'amour, de drames, de la vie. Alan présente ses œuvres avec une grande simplicité et avec quelques touches d'humour. 

Le cadre de la magnifique cathédrale saint Tugdual offrait un écrin idéal pour cette belle musique, et notamment ces passages de sa symphonie celtique.

En rappel, l'inévitable - et attendu - Tri Martolod et pour conclure, le Bro Gozh Ma Zadoù, l'hymne breton. Et j'ai regretté que le public (à mon goût, un peu tiède) ne se lève pas pour honorer notre hymne et notre ambassadeur de la culture bretonne. Mais il y eu tout de même une standing ovation pour appuyer les derniers applaudissements. 

Trugarez bras, Alan !!! 

Kenavo ar wech all !
Alan STIVELL en concert à la cathédrale de Tréguier le 6 juillet 2023
Alan STIVELL en concert à la cathédrale de Tréguier le 6 juillet 2023
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20 avril 2022 3 20 /04 /avril /2022 17:13

LP FONTANA sorti en avril 1973

Réf. : 6325 304

Album précédent : A l'Olympia (1972)

Chemins de Terre fait partie de cette poignée d’album qui devraient être en tête du classement de « Mes disques à moi » tant je l’ai écouté au moment de sa sortie. J’étais fan exclusif d’Alan Stivell et après l’Olympia, cet album studio ne pouvait qu’étancher avec bonheur ma passion.

Aujourd’hui, cet album n’a pas pris une ride et reste pour moi un modèle de perfection. Entre chansons douces ou plaintives, danses bretonnes ou rock, mélangeant instruments traditionnels et électriques grâce à de subtils arrangements, tout n’est que réussite. Stivell est accompagné de musiciens exceptionnels, en particulier Gabriel Yacoub (pour la dernière fois) et Dan Ar Bras. L’influence de ces deux musiciens est très nette. René Werneer mérite également d'être cité, tant son violon imprègne le disque. 

Crédits :

Alan Stivell : Chant, harpe celtique, cornemuse écossaise, flûte irlandaise, Mellotron, timbales, harmonium.

Gabriel Yacoub : Guitare acoustique, banjo, dulcimer, psalterion, chant

René Werneer : Fiddle, chant.

Pascal Stive : Orgue, piano.

Jean-Luc Hallereau : Basse, chant.

Dan Ar Bras : Guitare acoustique, guitare électrique, chant

Michel Santangeli : batterie

Participations de Marie Yacoub (cuillers, chant), Elyane Werneer (chant), Mareille Werneer (chant), Michel Delaporte (tablas) Bagad Bleimor : cornemuses, bombardes, batterie écossaise.

Enregistré au château d’Hérouville

Ingénieur du son : Dominique Blanc Francard

Une production Fontana réalisée par Franck Giboni.

 

Wikipédia propose une analyse musicale fort riche et complète avec laquelle je suis assez en phase.

Intérieur de la pochette de Chemins de Terre

Intérieur de la pochette de Chemins de Terre

Verso

Verso

Jacques VASSAL dans « La Nouvelle Chanson Bretonne », consacre un paragraphe sur « Chemins de Terre » que je reproduis ci-dessous :

CHEMINS DE TERRE…

Tel est le titre du quatrième album de Stivell, sorti en avril 1973 après une longue attente. Attente due à une préparation particulièrement soignée et patiente à tous les stades, depuis la première prise en studio jusqu’aux notes de la pochette, en passant par les mixages de bandes. A un moment crucial de son évolution, Alan semble montrer, à la fois plus d’ambition (il a déjà fait ses preuves) et d’humilité (il sait qu’il lui reste beaucoup de « chemins » à parcourir). C’est ainsi qu’il note :

« Naissance d’une musique européenne, équivalente à la rock-music américaine, une musique vraiment populaire, ne cherchant pas la facilité, croyant à la dignité des hommes. Ensuite, faire le monde nouveau, chanter la Bretagne embryonnaire des travailleurs et des coopératives, des villes sous-marines, des cités de verre, et de granit, d’acier, de marées, de pain.

« Reprendre les chemins de terre avant de s’embarquer pour les îles. »

L’album est certainement le meilleur recueil de « progressive folk » jamais produit en France, si ce n’est le tout premier. Il est d’un niveau comparable à celui des meilleurs groupes anglais du genre, tels Fairport Convention ou Steeleye Span. Cela est dû en grande partie à un remarquable effort de cohésion des musiciens du groupe, qui ont aidé Alan à créer les arrangements des morceaux avant de les traduire en musique.

Des onze morceaux du disque, dix sont des traditionnels des pays celtiques, arrangés par le groupe. Un seul est une composition originale d’Alan. La caractéristique la plus évidente dès l’introduction de « Susy MacGuire » par le dulcimer de Gabriel Yacoub, c’est la clarté, la limpidité du son. D’un bout à l’autre, elle ne se démentira pas une fois et c’st un premier agrément. « Ian Morrison Réel » sur un air écossais, est devenu un véritable rock où Dan Ar Bras (guitare électrique) et Michel Santageli (batterie) poursuivent un dialogue fou avec la bombarde d’Alan. La même formule sera reprise sur la face 2 dans l’ « An Dro Nevez », augmentée d’une partie de fiddle (René Werneer) et de dulcimer. Mais elle culmine dans « Brezhoneg Raok » avec en plus le piano de Pascal Stive et à la fin de folles distorsions, hendrixiennes, de la guitare de Dan. Exagérations ? Tant pis ! il faut exagérer ! Ou mourir raisonnable. Le texte de « Brezhoneg Raok » est un vibrant plaidoyer pour la langue bretonne, apte à réconcilier Alan avec ses compatriotes.

Le reste du disque st plus proche du style traditionnel et devrait donc rassurer quand même les « puristes » (mais sans le faire exprès) : Alan y célèbre de nouveau l’Irlande (« she moved through the fair ») et le Pays de Galles avec ce « Can y Melinydd » (chanson du meunier à la merveilleuse partie de banjo et de violon), dont l’air est cousin de l’américain « Little Sadie ». L’Ecosse de nouveau, avec la berceuse « Oidhche Mhaith » qui annonce dans un rêve amour, santé et paix.

Et la Bretagne ? Alan lui consacre tout la face 2 puisque, en dehors de l’  « An Dro Nevez » et de « Brezhoneg Raok », nous y retrouvons « Maro Ma Mestrez » (la mort de ma bien-aimée) chanté a cappella avec une maîtrise étonnante. « An Hani A Garan » (une grande chanson amoureuse du Vannetais), « Metig » (danse fisel des montagnes) et « Kimiad » (le départ du conscrit). Les sonneurs du Bagard Bleimor concluent en beauté ce disque plus breton et pourtant plus universel que jamais.

Photo issue de l'ouvrage de Jacques Vassal

Photo issue de l'ouvrage de Jacques Vassal

Pour finir, une anecdote de Dominique BLANC-FRANCARD tirée de son ouvrage « It’s a teenager dream ».

Un soir, après un copieux dîner comme savait si bien les faire le cuisinier du Château, nous nous retrouvions dans le studio pour enregistrer une pièce de harpe celtique assez difficile qu’Alan devait jouer. Il avait pas mal bu, beaucoup même. Il s’installa derrière son instrument. Je lançai le magnéto en record, et la prise dura à peu près cinq minutes. C’était très beau. Nous lui avons dit de venir écouter et il arriva un peu titubant dans la cabine. Je renvoyai alors la bande en lecture, il était assis à côté de moi derrière la console. J’ai cru qu’il s’était endormi car il ne manifestait aucun signe d’activité extérieure. Quand le morceau fut fini et que j’eus appuyé sur Stop, il se réveilla soudain et lança d’une voix haute : « Oh ! Comme c’était beau ! J’espère que vous l’avez enregistré ! ».

 

 

Alan STIVELL - Chemins de Terre (1973)
Alan STIVELL - Chemins de Terre (1973)
Alan STIVELL - Chemins de Terre (1973)
Alan STIVELL - Chemins de Terre (1973)
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18 mars 2022 5 18 /03 /mars /2022 16:12

Collection Rock&Folk

Editeur : Albin Michel

Dépôt légal : 2ème trimestre 1973

Auteur de l'illustration : Garlonn

Format : 16,5 X 13,5, 188 pages

Alors que je mettais en ligne mes quelques ouvrages de cette belle et ancienne collection, je m'étonnais que jamais je ne me fus procuré celui dédié à la "nouvelle chanson bretonne" dont j'étais pourtant très friand à l'époque. 

Peut-être la laideur de la couverture. Sans doute pas car j'admirais également l'oeuvre du douanier Rousseau....

Attardons-nous d'ailleurs quelque peu sur cette couverture, dans le pur style naïf. A la base, c'est assez repoussant, les "portraits" très peu ressemblants. Les soeurs Goadec en bas font limite peur (on pense aux martiens de "Mars Attack".) mais si on se réfère au courant naïf, on peut accorder une certaine indulgence. L'auteur du chef d'oeuvre, Garlonn, est visible en compagnie d'Alan Stivell en page 114.

Quelques années plus tard, une réédition sous le titre "la chanson bretonne" (on a abandonné l'adjectif "nouvelle") bénéficiera d'un nouveau visuel. 

J'ai rapidement trouvé ce petit livre dans un état impeccable et pour une bouchée de pain, sur un site d'enchères. 

Il me tarde désormais de le lire... J'aurai donc l'occasion d'y revenir !

 

 

Le visuel complet !

Le visuel complet !

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 17:17

Ecoute Deezer.

Pour l’auditeur qui a perdu de vue Alan Stivell depuis, disons, « E Langonnet » (paru en 1974) le choc sera rude. Pour celui qui a plus ou moins suivi le parcours, il sait que le barde ne se refuse aucun style, aucune expérience, aucune influence. Pour son 25ème album, Alan Stivell ne déroge pas, quitte à dérouter et perdre un peu le fil (et/ou nous perdre). La liste des invités est aussi longue que prestigieuse et venant d’horizons variés. Sans doute me faudra—il encore de nombreuses écoutes pour apprécier ce plat aux multiples épices.

La liste des titres, en revanche, fait penser à un best of : Tri Martolod en tête on retrouve en effet plusieurs titres qui ont « cartonnés » à leur époque. Mais évidemment tout ici est, pour rester dans les termes culinaires, déstructuré et revisité. Une expérience intéressante à défaut d’être captivante.

On lira sur l’excellent site « Forces Parallèles » une critique bien plus enthousiaste que la mienne : http://fp.nightfall.fr/index_12121_alan-stivell-humankelt.html

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:06

SP

Fontana - Série Parade - Distribution Phonogram

Réf. : 6010 050

1972

Pressage français

 

Stivell SP Wind of keltia-recto

 

Remarque : Un magnifique 45 tours avec deux faces qui méritaient la face 1 ! Je suis un très grand fan de Pop Plinn avec cette superbe ligne de guitare électrique jouée par Dan Ar Bras en introduction. Cet air associe brillamment les instruments traditionnels et modernes. L'orchestration est particulièrement réussie. Absolument magnifique.

 

Bon, voici le verso... sans aucun intérêt. C'est vraiment pour la forme...

 

Stivell SP Wind of keltia-verto

 Stivell_SP_Wind_of_keltia-face1.jpgStivell SP Wind of keltia-face2

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 18:12

SP

Fontana - Série Parade - Distribution Phonogram

Réf. : 6010 022

1970

 

Pressage français

 

Stivell SP Broceliande recto

Stivell SP Broceliande verso

Stivell SP Broceliande Face1Face 1

 

Brocéliande (Alan Stivell)

 

 

 

 

 

Stivell SP Broceliande Face2Face 2

 

Son Ar Chistr (Chanson à boire) (Traditionnel arrangé par Alan Stivell)

 

 

 

 

 

45 tours extrait de "Reflets"

 

 

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 09:38

LP

FONTANA 6325 321

1972

 

Stivell Olympia recto

 

Stivell Olympia verso

 

Stivell Olympia face1Face A

 

The Wind of Keltia (Alan Stivell - Steve Waring)

An Dro  (Traditionnel - Arrgt. Alan Stivell)

The Trees they grow High  (Folkl. irlandais - Arrgt. Alan Stivell)

An Alarc'h  (Traditionnel - Arrgt. Alan Stivell)

An Durzhunel  (Traditionnel - Arrgt. Alan Stivell)

Telenn Gwad  (Traditionnel - Arrgt. Alan Stivell)

The Foggy Dew  (Traditionnel - Arrgt. Alan Stivell)

 

Stivell Olympia face2Face B

 

Pop Plinn  (Traditionnel - Arrgt. Alan Stivell)

Tha Mi Sgith  (Folkl. des Iles Hébrides - Arrgt. Alan Stivell)

The King of the Fairies  (Folklore irlandais - Arrgt. Alan Stivell)

Tri Martolod  (Traditionnel - Arrgt. Alan Stivell)

Kost Ar C'hoad  (Traditionnel - Arrgt. Alan Stivell)

Suite Sudarmoricaine  (Traditionnel - Arrgt. Alan Stivell)



CREDITS

 

Gabriel Yacoub (guitare, dulcimer, chant)

René Werneer (fiddle)

Pascal Stive (orgue)

Gérard Levasseur (basse)

Henri Delagarde (Violoncelle, flûte, bombarde)

Dan Ar Bras (guitare électrique)

Michel Santangeli (batterie)

Serj Parayre (percussions)

Mikael Klec'h (flûte, bombarde)

 

Frank Giboni : réalisation  

 

 CRITIQUES

 

RF063-1972-04Rock&Folk N°63 (Avril 1972) Critique du concert.

C'était à l'Olympia, le 28 février. Il faut toujours préciser les lieux et les dates. La date, en l'occurrence, parce que le moment était venu pour Alan Stivell de dépasser le succès « d'estime » qui avait jusqu'à présent été le sien, avec tout le risque d'équivoque que cette situation pouvait comporter si elle s'était prolongée. Donc, ni trop tôt, ni trop tard. Le lieu, parce qu'en dépit des problèmes qui, pendant l'année dernière, avaient bien failli les achever ou du moins les compromettre, les Musicoramas de l'Olympia, plaise ou non, restent le point de référence, quantitatif sinon qualitatif, des concerts pop sur Paris. Un moyen de « prendre la température », Beaucoup d'observateurs doutaient qu'Alan puisse, seul à l'affiche avec ses propres musiciens, garnir les quelques 2 500 places. Or à présent, la preuve est faite que l'on avait tort de s'inquiéter pour lui. et plus encore de ne pas croire au potentiel de popularité de sa musique celtique. Pour d'autres, cet encouragement ne suffit pas à dissiper toute réticence: ils estiment en effet que la grande majorité des spectateurs qui se déplacent lorsqu'Alan joue à Paris sont issus de la fidèle et inconditionnelle colonie bretonne. S'il est exact que, ce soir-là, on s'exclamait et on chantait pas mal en breton dans les rangs, et que les petits drapeaux blancs et noirs s'y agitaient frénétiquement, on ne saurait en conclure pour autant qu'il se soit agi d'un concert à vocation purement interne et « militante », Heureusement d'ailleurs.

 

Alan, ses deux harpes, sa flûte et son biniou étaient entourés et assistés de six musiciens, parmi lesquels les excellents Gabriel Yacoub (guitare ac et él. banjo) et René Werner (violon ou, pour faire plus folk, « fiddle »). Le bassiste et le second guitariste étaient hélas un peu en dehors du coup et ne jouaient pas tout à fait avec les autres (Alan devait plus tard m'expliquer que, de la scène, ils s'entendaient à peine jouer). tandis que le restant du groupe au contraire formait un ensemble assez sûr et précis, visiblement heureux de jouer. La première partie du concert fut principalement acoustique et traditionnelle: Alan égrenait tranquillement ses ballades, souvent vieilles de plusieurs siècles, comme « The trees they do grow high », et parfois fortement comiques et satiriques, comme cette rigolade que chantaient (moitié en breton, en français), pour se moquer de lui, les grognards bretons enrôlés de force par Napoléon 1er. Il y avait tour à tour des rires, des applaudissements et des acclamations exubérantes à chaque fois que, dans les commentaires d'Alan, se présentait une allusion politique, qu'elle fût historique ou actuelle. Bref, la salle était chaude.

 

Elle le fut plus encore lors de la seconde partie, au programme plus contemporain celle-là, comprenant davantage de morceaux électrifiés et qui se veulent plus franchement pop, à commencer par le déjà fameux « Pop plinn », Celui-ci, s'il n'est pas le seul, est en tous cas le premier morceau où Alan concrétise clairement ses théories sur le « rock celtique », Que cette démarche et ce terme ne vous fassent pas rire, sinon on ne pourrait plus discuter: après tout, le temps n'est pas si éloigné où East of Eden avait bien sorti « Irish blues» sans que personne se soit cru autorisé à en sourire (seulement. c'était un groupe anglais, ça aide). Alan Stivell pour sa part, fidèle à ses intentions du début, ne souhaite se limiter ni au public breton, ni à l'étiquette folk. Ces deux caractéristiques, peut-être utiles comme postulats provisoires lors de ses débuts, sont désormais dépassées, englobées (mais non rejetées). Il y a sans doute encore quelques problèmes techniques de mise en place des instruments et d'harmonisation entre les sons acoustiques et les sons électriques à régler, mais la base est saine, l'expérience originale.

 

Si l'on ajoute que les ventes de l'album « Reflets» ont atteint en 1971 les dix mille exemplaires en moins d'un an, on peut en conclure honnêtement que cela plaît. Gageons que « Renaissance de la harpe celtique », ainsi que l'album du concert de l'Olympia, feront mieux encore. A ce moment Alan pourra peut-être s'attaquer à la scène anglaise et, pourquoi pas, aux clubs américains. S'il réussit un jour aux États-Unis, cela lui permettra de devenir à son retour en France aussi célèbre qu'autrefois Maurice Chevalier. Comme quoi une harpe celtique, ça coûte plus cher qu'un canotier, mais ça swingue plus et c'est mieux pour faire danser le public del'Olympia à la fin d'un concert (ce qui fut fait). - JACQUES VASSAL.

Stivell r&f 063

RF068-1972-09Rock&Folk N°68 (Septembre 1972) Critique du disque.

ALAN STIVELL

A L'OLYMPIA. The wind of Keltia. An dro. The trees they grow high, An alarc'h. An durzhunel. Telenn gwad, The foggy dew. Pop plinn. Tha mi sgith. The king of the fairies. Tri martolod. Kost ar c'hoad. Suite sudarmoricaine.

FONTANA 6.399-095

(U)

Philips n'a pas raté l'occasion de sortir un album de ce concert historique d'Alan Stivell, son premier à l'Olympia, le 28 février dernier.

 

Bon, c'est justice pour Alan qui avait énormément travaillé pour préparer ce concert et qui sut d'un bout à l'autre (cf. un de nos récents numéros) lui conférer une ambiance de fête à laquelle personne ne pouvait 'être insensible, C'était sympa, heureux et sans complexes.

 

Le présent disque nous donne un tour d'horizon assez fidèle de ce Musicorama, avec des chansons en anglais, en breton et en irlandais, ainsi que des passages purement instrumentaux, parfois même électrifiés comme « Pop-plinn » qui fait sauter les gens de leurs fauteuils. Certes, l'Olympia est un cas très spécial par rapport à ces salles moins connues et moins grandes où Alan a l'habitude de passer en tournée; salles de concerts plus populaires, aux places moins chères, où la musique justement populaire rencontre enfin le public pour et par qui elle est faite. Un album enregistré par exemple au Modulobul de la Porte de Pantin aurait. À cet égard, été plus intéressant pour l'esprit ... quoique probablement pas pour les ventes. Enfin, il ya ici quand même une joie non feinte et une relation quasi amoureuse entre les musiciens et l'assistance. Peu d'artistes français (pardonne-moi de dire ça, Alan) parviennent à créer ce genre de situations. Et puis, Alan est à présent un des types qui tournent le plus, dans tous les coins, attirant à chaque fois en même temps la quantité et la qualité. Cet album, en est un témoignage probant (son seul défaut réside dans certaines faiblesses sonores, problème pas facile à résoudre dans la prise de son en concert). Et cela fait plaisir, enfin, de voir un mec reconnu en ayant pu rester fidèle à lui-même. Carry It on, Alan ! - JACQUES VASSAL.

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 12:20

SP
Fontana - Série Parade - Distribution Phonogram

Réf. : 6010 076

1972

 

Pressage français

 

Tri martolod recto

Tri martolod verso
Tri martolod centre1Face 1 : Tri Martolod (Traditionnel arrangé par Alan Stivell)

 

Face 2 : The King of the Fairies (Folkore irlandais arrangé par Alan Stivell)

 

COMMENTAIRES :

Est-il besoin de rappeller l'énorme succès de ce 45 tours ? La réponse est "non".

Sauf erreur de ma part,  la version studio de Tri Martolod n'est, à l'époque, disponible qu'en 45 tours.

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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 17:35
SP
Fontana - série Parade - distribution Phonogram
Réf. : 6010 098.
1973

Pressage Français

Brezhoneg raok recto

Brezhoneg raok verso


Brezhoneg raok centre1Face 1 : Brezhoneg' Raok (Alan Stivell)







Brezhoneg raok centre2Face 2 : Metig (Traditionnel arrangé par Alan Stivell)

COMMENTAIRE

Second 45 tours extrait de "Chemin de Terre". Enfin, pas tout à fait car les versions diffusées ici ne sont pas issues des mêmes prises que celle du 33 tours. La version de Brezhoneg' Raok, vraiment épatante sur l'album, semble sous produite sur le 45 tours.

La pochette, à l'instard de l'album "Chemin de Terre", montre bien que l'appellation "Stivell" (sans le prénom) doit être considéré comme un groupe et non comme un artiste.  Un groupe amputé depuis la parution du 45 tours de Gabriel Yacoub, sans doute insatisfait de n'être que l'accompagnateur de Stivell.

Donc, sur la pochette, on reconnait, de gauche à droite, Pascal Stive (claviers), Michel Santangeli (batterie), René Werner (violon), Dan Ar Bras (guitare) et Alan Stivell.
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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 18:05

SP
Keltia III - Phonogram
1976

France 6042 850

Gwriziad difennet recto
Gwriziad difennet verso
Gwriziad difennet centre1Face 1 : Gwriziad Diffennet (Racines interdites)



Gwriziad difennet centre2Face 2 : Naw Breton 'Ba' Prizon (neufs bretons en prison)

Paroles et musiques : Alan Stivell

 

COMMENTAIRES

Concernant l'état du disque, assez pitoyable comme on peut le voir (pochette défraichie, scotch jauni...), je ne peux m'en prendre qu'à moi-même puisque j'ai acheté ce disque neuf le 2 avril 1976 comme j'ai cru utile de le mentionner sur la pochette. A l'époque la notion de collection n'avait visiblement pas pour moi la même signification. De même que j'avais établi un système de codage (très utile pour classer correctement et sans se perdre la dizaine de disques que je possédais alors) avec une gomette jaune (ici 5a).  Bizarre que les conseillers d'orientation n'aient pas eu l'idée de m'orienter vers le noble métier d'archiviste.

En 1976, je sortais tout juste d'une stivell mania démarrée 3 ans plus tôt avec "Alan Stivell à l'Olympia". J'avais une capacité exceptionnelle à réécouter à l'infini le même disque. Ca tombait bien, je n'en possédais guère. Après un "Live At Dublin" qui comblait mon goût croissant pour le rock, j'avoue avoir été moins enthousiaste sur "E Langonnet", très intimiste.

Ce 45 tours est publié alors que le groupe d'Alan Stivell est dissout. Reste le fidèle (pas pour longtemps) Dan Ar Bras qui épaule le maître en particulier par le riff hargneux de "Gwriziad Diffennet".  Dave Swarbrick, en vacances de Fairport Convention, apporte son violon. Alan Stivell signe deux textes engagés. Les non bretonnants comprendront mieux les textes de la face 2 puisqu'ils sont chantés en Kan Ha Diskan avec une reprise en contre champs en français.

Je ne crois pas que ce 45 tours ait connu un grand succès. Ce fut mon dernier achat d'un disque d'Alan Stivell avant longtemps et pourtant, de celui là aussi, je me suis gavé les oreilles.

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Présentation

  • : Mes disques à moi !
  • : Un petit tour nonchalant dans ma collection de disques. Au hasard, vous trouverez le meilleur (surtout) comme le pire (un peu, pour rigoler) ! je les revendique tous ! j'aime aussi regarder ce qui s'était écrit à l'époque dans les magazines musicaux et particulièrement Rock&Folk, que je remercie au passage de ne pas m'avoir encore trainé en justice pour avoir chipé le titre d'une célèbre chronique de la revue. Philippe
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