Nouvelle écoute
Je n’ai pas encore parlé de Diana Krall sur ce blog et c’est bien dommage, tant cette pianiste et chanteuse canadienne m’est chère. Il ne doit pas manquer grand-chose de sa production dans ma discothèque. Sa voix chaude et sensuelle, son jeu de piano délicat dans un style un peu passe partout, entre jazz, easy listening et pop mais qui lui va si bien, ont sur moi un pouvoir relaxant, apaisant et qui aident à se sentir mieux.
En revanche, je ne connais absolument rien de Tony Bennett, sinon cette image de Crooner comme seule l’Amérique a su en produire. Une espèce en voie de disparition dont Tony Bennett est un vétéran. Le bougre, aujourd’hui âgé de 93 ans, a une longue carrière derrière lui, avec des hauts et des bas, n’hésitant pas, depuis son come-back des années 80, à collaborer avec des artistes plus en vogue, genre Stevie Wonder, Elton John mais aussi Christina Aguillera ou Lady Gaga.
Sauf que, sur moi, la voix de Tony Bennett n’a pas du tout le même impact que celle de Diana Krall. Je me serais volontiers contenté du même disque mais sans présence masculine au chant.
Le répertoire ? Rien que des classiques signés George et Ira Gershwin. Irréprochable, classe et intemporel.
Cela étant dit, le tout s’écoute très agréablement.