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12 décembre 2019 4 12 /12 /décembre /2019 16:24

Revoici Mavis Staples quelques mois après un album live (qui m’avait un peu laissé sur ma faim), cette fois dans une production signée Ben Harper. Ce dernier a également écrit l’intégralité du répertoire de l’album. Tant qu’à faire autant tout faire !

Après quelques années sous la houlette de Jeff Tweedy (Wilco), on peut dire que Mavis sait s'entourer. Et ce n’est que justice, tant l’octogénaire iconique a conservé ce magnifique timbre de voix.

Ha si la grande Aretha avait su mieux choisir ses productions (et quelques autres grandes voix) ça lui aurait évité quelques galettes frelatées et lamentablement sacrifiée à l’autel de la mode (traduction : R&B) !

Sobre et dépouillé, l’accompagnement est dominé par une guitare fluide (Rick Holmstrom), rappelant parfois celle de Pop Staples de l’époque des Staples Singers. Côté compo, on navigue avec bonheur entre blues, soul et Rhythm & Blues.

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5 décembre 2019 4 05 /12 /décembre /2019 17:19

Carole King a composé (avec Gerry Goffin) pour Aretha Franklin l’une de ses plus belles chansons « (You Make Me Fell like a) Natural Woman ». Ce qui impose un minimum de respect ! Elle n’a pas écrit que ça. « Chains » par exemple a été repris par les Beatles, pas moins. Et aussi « Loco-Motion » popularisé en France par Sylvie Vartan.

Ce live at Montreux était donc une bonne occasion pour s’intéresser à cette auteure compositrice interprète.

Je ne vais pas faire durer le suspense : ça ne l’a pas fait. Je n’ai pas du tout accroché à la voix. Un timbre sans charme et sans relief…

Durant la première moitié du concert, elle s’accompagne simplement au piano. Puis tout un orchestre et une section de cuivres (menée par Tom Scott) montent la rejoindre sur scène.  On se dit que tout ce beau monde va envoyer du lourd, du swing, de la soul… En fait, non. Tout le monde s’installe pour… L’écouter reprendre son concert piano/voix… Le piano demeurera l’accompagnement essentiel, à quelques exceptions près. Exceptions qui permettent toutefois d’apprécier un groupe fin et talentueux.

Elle termine le show par la fameuse « Natural Woman » qui, vous vous en doutez, ne fera pas oublier ce qu’en a fait la grande Aretha (allez, je vous mets pour le plaisir la version du Kennedy Center Honors de 2015 où la grande dame, drapée d’un manteau de fourrure invraisemblable, rappelle qui est la patronne !).

Dommage, j’aurais bien voulu aimer ce disque et Carole King, plus généralement.

Natural Woman par Carole King

Natural Woman par Aretha Franklin (la comparaison est cruelle)

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 17:09

Franchement, j’ai peiné à me déterminer sur ce disque du Superhomard.

Disque du mois dans le Rock&Folk de mars dernier et chroniqué par l’excellente plume de Nicolas Ungemuth, je décidai de l’intégrer sur ma playlist Deezer.

D’abord très séduit, mon enthousiasme s’est progressivement atténué au fil des écoutes. Oui, les arrangements sont superbes. On sent un travail d’orfèvre, mêlant synthé vintage, boites à rythmes, cordes (authentiques), xylophone, piano électrique… Un vrai catalogue de sons à mi chemin entre pop et easy listening. Les références (avouées) sont évidentes à l’écoute : D’abord Brian Wilson, époque Pet Sounds (La barre est haute), mais aussi Giorgio Moroder, Ennio Morricone et, plus récemment High Llamas (qui eux-mêmes devaient beaucoup à Brian Wilson…).  

Tout cela est fort réussi. Ce qui lasse un peu finalement, c’est la chanteuse. Avec une voix plus transparente que celle de Charlotte Gainsbourg, elle vaporise les titres de sa même platitude. Sur deux ou trois titres, ça passait… Mais là, sur l’ensemble des 10 chansons (l’album s’ouvre et se ferme par un instrumental), c’est limite usant.

Comme quoi, le chic et l’élégance ne suffisent pas à faire un bon album…

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15 novembre 2019 5 15 /11 /novembre /2019 17:27

Nouvelle écoute

Je n’ai pas encore parlé de Diana Krall sur ce blog et c’est bien dommage, tant cette pianiste et chanteuse canadienne m’est chère. Il ne doit pas manquer grand-chose de sa production dans ma discothèque. Sa voix chaude et sensuelle, son jeu de piano délicat dans un style un peu passe partout, entre jazz, easy listening et pop mais qui lui va si bien, ont sur moi un pouvoir relaxant, apaisant et qui aident à se sentir mieux.

En revanche, je ne connais absolument rien de Tony Bennett, sinon cette image de Crooner comme seule l’Amérique a su en produire. Une espèce en voie de disparition dont Tony Bennett est un vétéran. Le bougre, aujourd’hui âgé de 93 ans, a une longue carrière derrière lui, avec des hauts et des bas, n’hésitant pas, depuis son come-back des années 80, à collaborer avec des artistes plus en vogue, genre Stevie Wonder, Elton John mais aussi Christina Aguillera ou Lady Gaga.

Sauf que, sur moi, la voix de Tony Bennett n’a pas du tout le même impact que celle de Diana Krall. Je me serais volontiers contenté du même disque mais sans présence masculine au chant.

Le répertoire ? Rien que des classiques signés George et Ira Gershwin. Irréprochable, classe et intemporel.  

Cela étant dit, le tout s’écoute très agréablement.

 

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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 12:29

On poursuit avec encore un album de duos. C’est une recette qui marche bien ces temps ci. Recette financière ou recette artistique pour masquer une panne d’inspiration ? Ou encore passer un moment sympa entre pote en studio ? Comme dans tous les albums de duos, il y a à boire et à manger….

Bon, j’ai pas reconnu beaucoup d’invités à l’exception des voix inimitables d’Etienne Daho et de Eddy Mitchell. Sur « Un peu menteur » Je jurerais entendre Daniel Darc, sauf qu’il est mort en 2013…  Avant de publier ce post, je vérifie : il s’agit en fait de Raphaël…  N’empêche que…

Une sorte de best-of à la sauce électro-rock, genre qu’à adopté le « beau bizarre » depuis longtemps. Pas sûr que ce soit vraiment indispensable mais c'est sympa quand même. 

PS : la pochette me laisse perplexe : il dort ou il boude, Christophe ? Quel poseur, quand même !

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31 octobre 2019 4 31 /10 /octobre /2019 17:17

Ecoute Deezer.

Pour l’auditeur qui a perdu de vue Alan Stivell depuis, disons, « E Langonnet » (paru en 1974) le choc sera rude. Pour celui qui a plus ou moins suivi le parcours, il sait que le barde ne se refuse aucun style, aucune expérience, aucune influence. Pour son 25ème album, Alan Stivell ne déroge pas, quitte à dérouter et perdre un peu le fil (et/ou nous perdre). La liste des invités est aussi longue que prestigieuse et venant d’horizons variés. Sans doute me faudra—il encore de nombreuses écoutes pour apprécier ce plat aux multiples épices.

La liste des titres, en revanche, fait penser à un best of : Tri Martolod en tête on retrouve en effet plusieurs titres qui ont « cartonnés » à leur époque. Mais évidemment tout ici est, pour rester dans les termes culinaires, déstructuré et revisité. Une expérience intéressante à défaut d’être captivante.

On lira sur l’excellent site « Forces Parallèles » une critique bien plus enthousiaste que la mienne : http://fp.nightfall.fr/index_12121_alan-stivell-humankelt.html

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25 octobre 2019 5 25 /10 /octobre /2019 12:59

Ecoute Deezer

Bien m’a pris de jeter une oreille sur cet album dont je ne connaissais pas le groupe. Disque du mois dans un rock&folk de 2018, Move Through the Dawn propose une brochette de chansons délicieusement pop et résolument accrocheuses que n’aurait pas renié, je le pense, le maître du genre, Paul McCartney. D’ailleurs, est-ce un hasard, si dès le premier titre, on peut entendre « All my troubles seem so far Away » ? Je ne crois pas pas !

L'emploi du fameux et mythique Mellotron, nappe la plupart des titres de sa caractéristique et inimitable sonorité. 

Faire du neuf avec du vieux, tel pourrait être la maxime de ce disque. Donc, rien de franchement novateur mais une poignée de mélodies irrésistibles. Et ça, madame, ça fait vraiment du bien.

Une belle découverte ! (Qu’en penses-tu, mon cher Patrice ?)

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22 octobre 2019 2 22 /10 /octobre /2019 16:04

Coffret "super deluxe" 3 CD + 1 Blu-ray audio

Pour fêter dignement le cinquantenaire de la parution d’Abbey Road, la maison de disque nous propose, sous différents formats, le nouveau mixage de Giles Martin, fils du producteur historique des Beatles, George Martin.

J’avais déjà eu le plaisir, que dis-je, la surprise, de redécouvrir le double blanc ainsi retravaillé. J’avais abordé l’écoute sans trop y croire, mais rapidement je fus bluffé : son magnifique, mise en relief des instruments, velouté des cordes, attaques des solos… Un résultat sans précédent.

Avec Abbey Road, nous sommes sur le même niveau de qualité. Cependant le contraste est plus subtil : la production originale était déjà particulièrement réussie.

Abbey Road est LE disque, celui que j’emporterais sur une île déserte (si vraiment je devais y aller, en vrai je n’y tiens pas plus que ça). Sans hésiter deux secondes. Donc oui, je me suis fendu de l’édition la plus complète (3 CD + 1 blu ray audio que je n’ai pas encore testé). Le premier CD est logiquement constitué de l’album original tandis que les deux autres présentent des versions de travail, de répétition. Ce n’est indispensable que pour les fans, ceux qui veulent comprendre le processus créatif du groupe, un peu comme les dessins préparatoires d’une toile. Il faut imaginer la Joconde et tous ses « brouillons », ces premières esquisses qui vont mener l’artiste à une œuvre parfaite.  Sur le dernier CD on peut entendre notamment la suite de 16 minutes qui couvre une bonne partie de la face B (sur l’édition vinyle), dans l’état où elle était le 31 juillet 1969. Tout est déjà là ou presque. C’est beau, c’est évident, c’est tout simplement génial.

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19 octobre 2019 6 19 /10 /octobre /2019 10:00

Ecoute Deezer

Je n’ai pas vérifié mais je crois que nous avons vu passer un grand nombre de versions du célèbre « opéra rock » Tommy. Sans oublier les larges extraits que le groupe incluait dans ses concerts. 

Pour ma part, j’ai eu la chance de voir, ado, le film de Ken Russell, un grand moment de délire baroque sous puissant psychotrope C’était quelque chose, je vous l’affirme !

Voici donc une toute nouvelle adaptation, pour orchestre cette fois et en public. Ce n’est pas sous l’enseigne des Who mais on n’en est pas très loin. C’est très soigné, bien orchestré, sans lourdeur, mais où est donc passé le délire des années 70 ?

Pour le plaisir et se faire une idée de beauté psychédélique du film, voici la bande annonce française. 

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17 octobre 2019 4 17 /10 /octobre /2019 11:03

Tiens, un nouveau live de Deep Purple ! C’est tellement rare !!! (hum, hum...)

Celui-ci date de 2001, soit un an avant le départ Jon Lord, claviériste historique du groupe et créateur du son si particulier (Hammond B3 bien saturé branché sur un ampli Marshall) qui distingue Deep Purple de tout autre groupe de hard rock dès la première note.

Qu’apporte de nouveau ce disque ? D’abord quelques titres rarement joués en live issus d’albums sous-estimés à leur sortie :  « Who Do We Think We Are » et « Fireball ». 4 titres qui s’en sortent plutôt bien à part « Mary Long » qui, à mes oreilles, a toujours manqué d’intérêt.

On notera l’adjonction de cuivres et de choeurs sur certains titres mais ça  reste très anecdotique, de même qu'un duo inintéressant sur Highway Star, la voix de Ian Gillan suffisant amplement.

Sinon, c’est quand même plutôt pas mal.

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Présentation

  • : Mes disques à moi !
  • : Un petit tour nonchalant dans ma collection de disques. Au hasard, vous trouverez le meilleur (surtout) comme le pire (un peu, pour rigoler) ! je les revendique tous ! j'aime aussi regarder ce qui s'était écrit à l'époque dans les magazines musicaux et particulièrement Rock&Folk, que je remercie au passage de ne pas m'avoir encore trainé en justice pour avoir chipé le titre d'une célèbre chronique de la revue. Philippe
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