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5 avril 2022 2 05 /04 /avril /2022 11:36

EGLISE SAINTE-THERESE – SAINT BRIEUC

SAMEDI 12 MARS 2022

MOZART - VIVALDI - BACH

Le Requiem de Mozart est sans aucun doute en tête de mon panthéon personnel. L’occasion de l’entendre jouer n’est pas si fréquente, et encore moins depuis la crise sanitaire. De plus, l’église Sainte-Thérèse est située à quelques pas de mon domicile. 

Paul Kuentz est particulièrement connu en Bretagne pour avoir dirigé le conservatoire de Brest pendant 20 ans à partir de 1976… Du plus, je dois bien avoir dans ma collection de vinyles un ou deux disques du chef sur le prestigieux label « Deutsche Grammophon ».

Pour résumer : un rendez-vous à ne pas manquer.

Malgré tout, la petite église de quartier avait beaucoup de mal à se remplir. Ce qui me navrait… Je pense que l’orchestre et les choristes étaient plus nombreux que les spectateurs…

Paul Kuentz, 91 ans mais en pleine forme (c’est impressionnant) introduit le concert par l’évocation de ses souvenirs bretons et la présentation des œuvres qui vont être jouées.

La première partie est dédiée à l’orchestre à cordes (« l’orchestre de mes débuts ») et débute par l’aria de la 3ème suite pour orchestre de Jean-Sébastien Bach. Cette œuvre merveilleuse est exécutée brillamment et somptueusement. L’auditoire est conquis d’emblée.

 

Suit un concerto pour cordes de Vivaldi, ce qui est toujours un plaisir.

 

Après un court entracte, les choristes et l’orchestre s’installent (il y a du monde !) et les 4 solistes. Si j’ai craint quelques temps que le petit effectif de l’orchestre nous serve un Requiem au rabais, cette appréhension fut dissipée dès les premières mesures. Ce fut un moment extraordinaire : tout était parfait, le tempo, les instruments, les solistes, les chœurs… dirigé par ce nonagénaire encore fougueux ! Quel bonheur !

Une très belle soirée qui aurait mérité un plus large public…

PAUL KUENTZ - SAINT-BRIEUC
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6 mars 2018 2 06 /03 /mars /2018 16:35

Deustche Grammophon - 1971

LP - 2530143  - pressage français

 

Direction : Karl Boehm

Choeurs de l'Opéra de Vienne

Orchestre Philharmonique de Vienne

 

J’ai décidé de revenir aux fondamentaux. En effet, lorsque je fais le tour sur ce blog qui est sensé évoquer ma collection de disques, je constate que c’est un peu le bordel : il y a tout et n’importe quoi. Ça me ressemble bien finalement. Il faut croire que j’aime le désordre. Et pourtant, je ne suis pas vraiment fan du résultat.

Logiquement, ce blog devrait se resserrer sur mes disques préférés, ceux que j’emporterais sur une île déserte, ou en maison de retraite (plus de risque…). La crème de la crème, la substantifique moelle, bref, vous voyez l’esprit…

Au lieu de ça, je mélange tout, au petit bonheur, entre l’anecdotique, voire le mauvais et le meilleur, sans aucune ligne éditoriale…

Aujourd’hui, accordons une place de choix à l’un des premiers disques qui m’ait été offert : le Requiem de Mozart. A-t-on idée d’offrir un requiem à un gamin de 7 ou 8 ans, surtout en 1967. Des parents plus « in », auraient peut-être offert au bambin un « Sgt Peppers » ou autres merveilles sorties en ces glorieuses années pop. Mais non : Le Requiem de Mozart. Ça marque !

L’écoute des disques à cette époque occupait la majeure partie de mon temps libre. Je restais des heures devant l’électrophone familial à écouter TOUT ce qui trainait là : les disques de mes parents, surtout de musique classique mais aussi des 78 tours de paso-doble et de tango. Les disques de mon oncle René, beaucoup plus variété française et jazz, essentiellement des 45 tours (j’y reviendrai aussi un jour).   

Jusqu’à mes 12 / 13 ans je n’ai eu de considération que pour la musique classique. Je connaissais le Requiem de Mozart par chœur. Et, parait-il, je pouvais le chanter du début à la fin (là, je crois que ma mère enjolive un peu).

Aujourd’hui encore, cette œuvre m’émeut à chaque écoute. En cherchant un peu, je lis sur internet que l’enregistrement de cette version par Karl Böhm date de 1971 (aucune date n’est mentionnée sur mon disque, une mauvaise habitude de la Deutsche Grammophon). Ce n’est donc pas ce disque qui m’avait été offert, il faut l’admettre. Toujours est-il qu’il m’est très pénible d’écouter une autre version que celle-là. Ce qui différencie radicalement Karl Böhm des autres, c’est la lenteur d’exécution. Le chef autrichien ne précipite pas les cadences et rend ce Requiem encore plus profond et majestueux. Ici, on prend la peine de bien pleurer le défunt et il n’y a pas le feu (les crématoriums sont arrivés bien plus tard…).

J’ai aussi un souvenir assez puissant du film « Amadeus » de Milos Forman. J’étais sorti de la séance sous le charme de cette belle réussite qui mettait magistralement en image, avec légèreté, fantaisie et gravité à la fois, la divine musique de Mozart. La fin du film, avec son messager masqué commandant une messe des morts à un compositeur malade qui écrira jusqu’à son dernier souffle, porte une imagerie très forte qui fonctionne à merveille. Il faut que je revoie ce film.

Pour compléter cette chronique, plus autobiographique que musicale, je l’admets, on lira cette instructive page sur l’ultime œuvre de Mozart :

http://ledeblocnot.blogspot.fr/2012/02/mozart-requiem-karl-bohm-vs-john-eliot.html

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Présentation

  • : Mes disques à moi !
  • : Un petit tour nonchalant dans ma collection de disques. Au hasard, vous trouverez le meilleur (surtout) comme le pire (un peu, pour rigoler) ! je les revendique tous ! j'aime aussi regarder ce qui s'était écrit à l'époque dans les magazines musicaux et particulièrement Rock&Folk, que je remercie au passage de ne pas m'avoir encore trainé en justice pour avoir chipé le titre d'une célèbre chronique de la revue. Philippe
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