Enregistré en public le 5 février 1973 à Tuscaloosa, Alabama.
Avec les Stray Gators (soit Ben Keith, à la pedal steel, Jack Nitzche au piano, Tim Drummond à la basse et Kenny Buttrey à la batterie).
Il y a peu, dans le courrier des lecteurs du Rock&folk de décembre 2019, un certain Alain Gilet dénonçait la surenchère de rééditions anniversaire chères et parfois inutiles et écrivait : « Et quand ce n'est pas un nouveau mixage… ce sont des concerts des années passées comme le font si bien Neil Young et nos chères vielles pierres… ».
Il n’a pas tort le bougre. Les amateurs de Neil Young ne sont pas comblés, ils sont débordés et au bord de l’indigestion. Sérieux, il faut être un gros fan complétiste du canadien pour suivre. Il y en a.
« Tuscaloosa », publié en juin 2019 sort donc 7 mois après « Songs for Judy », un autre live de la « Performance Series of Neil Young Archives ». Pour s’y perdre un peu mieux, Tuscaloosa porte le numéro 04 de la série tandis que « Songs for Judy » le numéro 07.
Franchement, j’ai beau être fan de Neil Young, je peine à suivre la cadence. Mais heureusement il y a Deezer en attendant de récolter les fonds nécessaires aux (trop) nombreux objets de convoitise.
En février 1973, le dernier album studio de Neil Young est le célébrissime Harvest, enregistré avec les même Stray Gators. Ce qui explique la généreuse proportion de titres extraits de ce disque.
Ne reculant devant aucun effort, j’ai repris le track listing par albums :
Du 1er album solo, sans titre (1968) :
- Here We Are In The Years
De After the Gold Rush (1970)
- After the Gold Rush
De Harvest (1972)
- Out on the Weekend
- Harvest
- Old Man
- Heart of Gold
- Alabama
De Time Fade Away (live sorti le 15 octobre 1973, soit plusieurs mois après cet enregistrement)
- Time Fade Away
- Don’t Be Denied
De Tonight The Night (sorti le 20 juin 1975, mais enregistré du 22 août au 13 septembre 1973)
- Lookout Joe
- New Mama
Certains morceaux sont très rares en public : je crois bien qu’il n’existe pas d’autre enregistrement de « Here We Are In The Years » ou de « Alabama » par exemple (mais, n’étant pas à jour dans la grande production de Neil Young, je ne mettrais pas ma main au feu). En revanche, je dénombre déjà 6 versions live de « After the Gold Rush », plus que « Old Man » ou « Heart of Gold ».
Un très beau live, tout en délicatesse, peut-être trop proche des versions originales que l’on connait déjà par cœur ou presque. Ce qui ne confère pas à ce disque un intérêt majeur, à mon humble avis.