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29 décembre 2016 4 29 /12 /décembre /2016 16:52

Double LP 33 tours - 30 cm

Enregistré en public (Budokan - 1979)

Réf. : RSO / Polydor 2658 135

 

Face 1 :

- Tulsa Time

- Early in the Morning

- Lay Down Sally

- Wonderful Tonight

Face 2 :

- If I Don't Be there by Morning

- Worried life blues

- All Our Past Times

- After Midnight

Face 3 :

- Double Trouble

- Setting me up

- Blues Power

Face 4 : 

- Rambling on my mind

- Cocaine

- Farther up the road

 

 

 

Ca ne fait pas si longtemps que j’ai ce disque. Je l’avais écouté au moment de sa sortie, soit chez un disquaire, soit chez un ami, toujours est-il qu’il m’avait fait très bonne impression puisque tant d’années après il me revienne l’irrésistible envie de l’acheter.

J’ai eu de la chance, car mon disquaire habituel l’avait en rayon, en vinyle d’occase (bon 19,99 € quand même !).

Déjà la pochette : Voici Eric Clapton, en pied, avec sa célèbre Stratocaster Blackie à ses pieds. Le maître dégage une impression de force tranquille. Il ne cherche pas à en imposer mais il sait ce qu’il fait, ce qu’il vaut.

Il faut dire que le guitariste a tout vécu ou presque, cotoyé les plus grands, enregistré des albums majeurs du rock anglais, mais il a connu les affres de l’alcool et une forte addiction à la drogue. Le meilleur comme le pire et pas qu’à moitié.

Donc voilà l’album qui clôt les années 70. Son premier double live en solo.

En formation réduite mais fidèle : Dave Mark à la basse, Henry Spinetti à la batterie, Albert Lee à la seconde guitare et Chris Stainton aux Claviers. Une équipe efficace et propre sur elle, peut-être un peu trop. C’est ce qu’on pourrait reprocher à « Just One Night » : l’absence de folie, d’excès.

Je ne peux m’empêcher de penser à un autre live mémorable « Mad Dogs and Englismen » de Joe Cocker (1970) qui est à l’opposé : Ça sent la sueur, c’est gras, ça dégouline de partout mais c’est foutrement bon. On pouvait déjà entendre le même Chris Stainton partager les claviers avec Leon Russell.

Là non, on sent le gars qui va à l’essentiel, il s’est débarrassé de la drogue, l’alcool ça va pas trainer et, question musique, pas question de s’embarquer dans des délires d’héroïnomane. Donc c’est carré.

L’intro au piano de Chris Stainton est magistrale. Un pur bonheur qui nous entraîne vers une superbe version de Tulsa Time. J’aime vraiment ce titre. Les 4 faces sont de la même veine blues, parfois trainants, parfois un peu plus nerveux (After Midnight). C’est dans le premier registre que je le préfère, là où le guitariste distille le mieux son feeling (« Early In the Morning » ; et surtout un très habité « Double Trouble »).

Evidemment, le point culminant de l’album est une version de plus de 7 minutes de son plus grand succès, « Cocaine ». On peut imaginer que le dernier titre de l’album est celui du rappel « Further on Up The Road », titre qu’il interprète déjà sur « The Last Walz » du Band (le fameux épisode ou le grand guitariste perd sa bandoulière).

 

Alors certes, ça n’est pas la folie, ce disque, mais c’est bon, très bon, quand même. Contrairement à la plupart des guitaristes de sa génération, Clapton, ne cherche pas à faire étalage de son savoir, n’a rien à prouver, il joue juste le blues, humblement mais avec tout de même beaucoup de feeling.

Lire ici la critique d'époque de Rock&Folk

Lire ici la critique du site "Forces Parallèles"

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Présentation

  • : Mes disques à moi !
  • : Un petit tour nonchalant dans ma collection de disques. Au hasard, vous trouverez le meilleur (surtout) comme le pire (un peu, pour rigoler) ! je les revendique tous ! j'aime aussi regarder ce qui s'était écrit à l'époque dans les magazines musicaux et particulièrement Rock&Folk, que je remercie au passage de ne pas m'avoir encore trainé en justice pour avoir chipé le titre d'une célèbre chronique de la revue. Philippe
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